Ile-de-France : construction du câble 1
Par G. Lafargue
Le premier téléphérique urbain d'Île-de-France, dénommé "Câble 1", doit voir le jour à "l'horizon 2025". Sur un parcours de 4,5 km, il reliera Créteil-Pointe -du-Lac (station terminus de la ligne 8 du métro) à Villeneuve-St-Georges - Villa Nova avec 3 stations intermédiaires. Le choix de ce mode de transport a été dicté, non par la physionomie du terrain qui est plate, mais par le franchissement d'importantes infrastructures ferroviaires et routières et zones d'activité rendant difficile l'établissement d'une plateforme de tramway.
Tracés de la ligne
La station d'origine "Pointe-du-Lac" dont les travaux ont commencé jouxtera la station terminus du métro. Je me suis rendu sur ce site. Plusieurs panneaux d'information présentent la ligne en cours de construction. Les pylônes qui soutiendront les câbles porteurs et tracteurs des cabines sont déjà en place et impressionnants par leur hauteur et leur aspect.
Créteil-Pointe du Lac Terminus de la ligne 8 du métro est en chantier pour la construction de la station terminale du "Câble 1" à gauche. Au fond on aperçoit les pylônes
Vue d'artiste de la station (1=station de départ du câble, 2 gare routière, 3 Station du métro 8)
Ce site deviendra un pôle intermodal important avec le métro, le câble, le BHNS dont les quais sont établis à la sortie de la station de métro. Précisément, j'ai choisi de tester la ligne 393 pour gagner la gare de Créteil-Pompadour desservie par le RER D. C'est un excellent service de bus avec une fréquence attractive de 8 min pour un dimanche après-midi. Les véhicules articulés utilisés sont ultramodernes et propulsés au biogaz. La fréquentation du bus était proche de la saturation. Le site propre intégral dont bénéficie cette ligne lui confère une vitesse commerciale importante.
Câble 1 : Créteil-Pointe-du-Lac, pylônes au-dessus de l'arrière gare terminus
Arrivé à Créteil-Pompadour dont la gare bénéficie (enfin) d'un second quai spécialisé au sens Paris-banlieue, le RER D n'offrait qu'un train toutes les 20 min pour cause de travaux (pourtant pas vu d'engins, ni d'ouvriers sur le terrain). De fait, seules les voies M étaient utilisables entre Paris et Créteil, y compris pour les TGV.