TPF-407 - La grande grève de 1910 aux chemins de fer du sud de la France
La revue N° 407 du 09/2021
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Éditorial
par Jean-Pierre Comes
Une manifestation réussie au CFBS avec la participation de trois machines FACS
La Fête de la Vapeur en Baie de Somme, dont le thème était les 50 ans du CFBS, s’est tenue les 3 et 4 juillet derniers. Cette première grande manifestation depuis l’avant COVID a été un succès malgré́ les incertitudes sanitaires pesantes lors de sa préparation, et les problèmes pluviométriques. Finalement, les mesures « barrières » n’ont pas empêché́ la foule du samedi, malgré́ quelques files d’attente pour accéder aux stands sous barnum. La forte pluie du dimanche a plus réfréné les ardeurs que le virus 19eeme du nom. Maurice Testu, Président du CFBS rappelle qu’il n’y a pas eu de Fête de la Vapeur sans pluie. Malgré́ tout le bilan financier est positif, et voisine les prévisions avec 4 200 visiteurs pour 5 000 espères. Mais plus de dépenses sur place dans les boutiques ont compensé le nombre de visiteurs un peu moins élevé.
La FACS, partenaire de la Fête de la Vapeur, renouait quant à elle avec une de ses traditions : un vrai stand qui a permis de nombreux contacts. Le tirage exceptionnel à 5 000 exemplaires du numéro spécial 405 sur les 50 ans du CFBS, a rencontré une grande diffusion. Sur les 11 machines en service, 3 locomotives font partie de notre patrimoine : la 040 T Corpet-Louvet n° 22 venue des plateaux du Velay, la 030 T Corpet-Louvet TIV n° 75 présentée par le MTVS, et la 030 T Pinguely n° 101 qui jouait à domicile car elle se trouve aux bons soins du CFBS. Une opération réussie que FACS – Patrimoine Ferroviaire pourrait réitérer en 2022 sur un autre Réseau ?
En même temps se fêtait en gare de Cappy, un autre cinquantenaire : celui des 50 ans du Petit train de la Haute Somme. David Blondin nous a fait parvenir pour TPF le déroulé de cet anniversaire.
Ce numéro comporte un sujet peu habituel pour notre revue. Le vo- let social historique n’est pas souvent abordé, et pourtant ce sont les Hommes qui font la vie et l’histoire de nos « Secondaires ». La grève de 1910 est ici décrite, non pas sur un grand réseau, mais dans la Compagnie du Sud de la France. L’auteur en est José Banaudo qui a publié les livres remarquables que nous connaissons et qui font autorité, grâce à son érudition et son talent. La Rédaction le remercie de nous avoir con é ce texte.
Bien que tardivement, il nous a paru utile de revenir, sur la disparition du service actif des Z 6400. Ce matériel concrétisait, pour la première fois, la nécessité de prendre en compte le besoin de confort, même pour des trajets courts de banlieue. Son arrivée a été une rupture avec les conceptions précédentes où seule la notion de transport de masse prévalait. Ces automotrices, également réussies côté technique, ne semblaient pas devoir quitter la scène...
La grande grève de 1910 aux chemins de fer du Sud de la France
par José Banaudo
Les réseaux secondaires français n’ont pas été aussi actifs dans le domaine des luttes syndicales que les compagnies formant le réseau national, bien que leurs agents aient généralement eu des salaires inférieurs et des conditions de travail moins avantageuses que leurs collègues des « grands réseaux ». À notre connaissance, aucune étude ne semble avoir été faite sur ce sujet mais, comme dans bien d'autres domaines, la Compagnie des Chemins de fer du Sud de la France fait une fois de plus figure d'exception. Ses différentes exploitations ont connu au printemps 1910 une grève exceptionnelle, par son ampleur et sa durée, qu'une documentation relativement abondante nous a permis de retracer.
Le RER a 50 ans 3eme partie et fin.
Troisième et dernière partie de l’étude présentée sur le site Internet de l’Établissement Public de La Défense : défense-92.fr. La Rédaction de CFRT-TPF remercie l’Établissement Public de la Défense-92 pour l’autorisation qui lui a été donnée de la publier en totalité dans notre revue.
L’offre de transport s’enrichit à La Défense avec l’ouverture le 28 mai 1995 de la liaison tangentielle La Verrière – La Défense (Ligne U). Ce projet qui n’a pas été d’une grande complexité aura pourtant mis plus de vingt années à aboutir. En 1972…
Fin de service pour les Z 6400
par Jean-Pierre Comes
On les trouvait toujours modernes et alertes, sans penser qu’elles circulaient en Île-de-France depuis mars 1976, et que tout avait une n... Ces rames « Inox », monocourant 25 kV à 4 caisses ont d’abord assuré le trafic Roissy-Rail à partir de Paris-Nord jusqu’en 1982, puis toute la série de 75 rames s’est retrouvée affectée au dépôt de St-Lazare-Levallois qui avait reçu ses premières rames en juillet 1976. La desserte de Roissy était passée au RER avec des MI 79 bicourant.
Le p’tit train de la Haute Somme a 50 ans
par David Blondin
Les 12 et 13 juin derniers, les bénévoles du P’tit train de la Haute Somme étaient sur le pont pour célébrer les 50 ans de la première circulation de ce chemin de fer historique.
L’APPEVA, Association Picarde pour la Préservation et l’Entretien des Véhicules Anciens, qui exploite le P’tit train de la Haute Somme, fut créée le 29 avril 1970 dans l’idée de préserver la ligne alors exploitée par la Sucrerie Centrale du Santerre à Dompierre Becquincourt. Dernière ligne à voie étroite encore exploitée par
L’actualité des Chemins de fer touristiques, des Chemins de fer régionaux et des réseaux urbains
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