VENDREDI 5 MARS 2020, départ aux aurores en métro de la Puerta de Sol, direction la gare d'Atocha. Aux petites heures de la matinée, Madrid est méconnaissable : le calme règne et les rues sont presque vides, tout l'opposé de l’animation grouillante de la soirée ! A 7 heures, nous prenons une automotrice de la ligne C 8 des « Cercanias », les trains de banlieue de Madrid. Après la gare de Chamartin, la rame se vide à mesure que nous nous éloignons de la capitale. A Villalba, nous quittons la ligne d’Avila pour grimper sur l’ancienne ligne de Segovia, maintenant en cul-de-sac depuis l’ouverture en 2007 de la ligne à grande vitesse Madrid - Valladolid. Le jour se lève et un vaste panorama s’étend vers l'ouest sur le bassin de Guadarrama, l’immense croix qui domine le mausolée du Valle de los Caidos et, tout au loin, le monastère de L’Escorial.
par José Banaudo (texte et photos !)
Nombre de photo(s): 12
-
La rame est presque vide lorsque nous arrivons au terminus, Cercedilla. Il fait très frais et ce n’est pas étonnant, nous sommes à 1158 mètres d’altitude. Après un café bienvenu à l’hôtel qui domine la gare, nous revenons sur le premier quai où stationnent les automotrices 442.006 et 002 de la ligne à voie métrique Cercedilla - Cotos. Construites à six exemplaires par MTM à Barcelona, les trois premières en 1976 et les trois autres en 1982 et 83, leurs origines suisses sautent aux yeux. Elles sont dérivées en effet des rames du Lausanne - Echallens - Bercher, avec un équipement électrique Brown Boveri et des bogies Schlieren. Sur les six unités, seule la 003 manque à l’appel car elle a été démolie en 1998.
-
La météo est très fluctuante, le soleil va et vient… Contre toute attente, la 006 et la 002 resteront en gare et c’est la 442.001 qui manoeuvre pour se mettre à quai pour le départ de 9 heures 35. Sur la voie centrale, une automotrice série 446 de la ligne C 8 s’apprête à retourner à Madrid.
-
Après 41 minutes de voyage dans la forêt, nous voici au terminus de cette ligne de 18,2 km : Cotos, la plus haute gare de la RENFE à 1819 m d’altitude. Il n'y a pratiquement pas de neige par rapport à mon premier voyage en 2018, mais du brouillard et par moments des rafales de vent qui saupoudrent les quais de neige glacée.
-
Ce matin les randonneurs courageux qui partent à pied vers le col de Cotos tout proche ne sont pas nombreux, mais il y en a quelques uns quand même ! Les 27 minutes de stationnement sont vite passées et nous prenons place pour le voyage du retour dans la remorque-pilote, dont nous apprécions le chauffage.
-
Nous interrompons notre voyage à la seule gare intermédiaire encore desservie : Puerto-de-Navacerrada, à 1765 m d’altitude. Le col est dans le brouillard, le centre de vacances militaire est fermé, les pistes de ski sont bien dégarnies et les télésièges sont à l’arrêt... Nous profitons des deux heures d’intervalle avant la circulation suivante pour aller nous restaurer dignement à l’hôtel dans le haut du village.
-
Le temps se dégage un peu et… miracle, le soleil éclaire la Bola del Mundo, cet ensemble de relais de radio et de télévision érigé au sommet de l’Alto de Guarramillas à 2257 m. Avec ses antennes spectaculaires, l’endroit a un petit air de Puy-de-Dôme ou de Brocken, vous ne trouvez pas ? Dommage qu’aucun train n’y monte...
-
De retour à Cercedilla, le ciel s’éclaircit de plus en plus et en attendant le prochain train nous faisons un tour dans le village. L'édifice le plus ancien est l’église romane de San-Sebastian, dont la construction a commencé au XIIIème siècle.
-
La voie ferrée sort du village en suivant en accotement la Calle Ramon y Cajal, qui honore un professeur espagnol prix Nobel de médecine. Comme beaucoup de personnalités madrilènes, il venait chaque été en vacances à Cercedilla. La rame 442.001 arrive de Cotos sous un ciel encore bien tourmenté.
-
Un quart d’heure plus tard, la 442.001 assure l’avant-dernier départ de la journée pour Cotos. Il y a cinq allers-retours quotidiens sur la ligne, classée C 9 dans le réseau régional madrilène. Les jours de ces belles rames à la mode suisse sont maintenant comptés, car la RENFE a passé au mois de juin un marché avec la firme CAF pour la fourniture de six rames neuves qui les remplaceront.
-
Au sud-est de la gare de Cercedilla, une rame à voie large série 446 de la RENFE part vers Madrid sur un service de la ligne C 8.
-
Au même endroit, une rame à voie métrique série 442 part en direction du Puerto-de-Navacerrada et Cotos.
-
En fin d’après-midi nous allons repartir vers Madrid. La gare de Cercedilla voit passer les trains régionaux pour Segovia et ceux de banlieue de la ligne C 8 pour Madrid, assurés par les automotrices série 446 de la RENFE. Mises en service entre 1989 et 1993 à 170 exemplaires, ces rames sont réparties entre les dépôts madrilènes de Fuencarral, Humanes et Cerro Negro et assurent une grande partie des services de banlieue « Cercanias ».
-
La rame est presque vide lorsque nous arrivons au terminus, Cercedilla. Il fait très frais et ce n’est pas étonnant, nous sommes à 1158 mètres d’altitude. Après un café bienvenu à l’hôtel qui domine la gare, nous revenons sur le premier quai où stationnent les automotrices 442.006 et 002 de la ligne à voie métrique Cercedilla - Cotos. Construites à six exemplaires par MTM à Barcelona, les trois premières en 1976 et les trois autres en 1982 et 83, leurs origines suisses sautent aux yeux. Elles sont dérivées en effet des rames du Lausanne - Echallens - Bercher, avec un équipement électrique Brown Boveri et des bogies Schlieren. Sur les six unités, seule la 003 manque à l’appel car elle a été démolie en 1998.
-
La météo est très fluctuante, le soleil va et vient… Contre toute attente, la 006 et la 002 resteront en gare et c’est la 442.001 qui manoeuvre pour se mettre à quai pour le départ de 9 heures 35. Sur la voie centrale, une automotrice série 446 de la ligne C 8 s’apprête à retourner à Madrid.
-
Après 41 minutes de voyage dans la forêt, nous voici au terminus de cette ligne de 18,2 km : Cotos, la plus haute gare de la RENFE à 1819 m d’altitude. Il n'y a pratiquement pas de neige par rapport à mon premier voyage en 2018, mais du brouillard et par moments des rafales de vent qui saupoudrent les quais de neige glacée.
-
Ce matin les randonneurs courageux qui partent à pied vers le col de Cotos tout proche ne sont pas nombreux, mais il y en a quelques uns quand même ! Les 27 minutes de stationnement sont vite passées et nous prenons place pour le voyage du retour dans la remorque-pilote, dont nous apprécions le chauffage.
-
Nous interrompons notre voyage à la seule gare intermédiaire encore desservie : Puerto-de-Navacerrada, à 1765 m d’altitude. Le col est dans le brouillard, le centre de vacances militaire est fermé, les pistes de ski sont bien dégarnies et les télésièges sont à l’arrêt... Nous profitons des deux heures d’intervalle avant la circulation suivante pour aller nous restaurer dignement à l’hôtel dans le haut du village.
-
Le temps se dégage un peu et… miracle, le soleil éclaire la Bola del Mundo, cet ensemble de relais de radio et de télévision érigé au sommet de l’Alto de Guarramillas à 2257 m. Avec ses antennes spectaculaires, l’endroit a un petit air de Puy-de-Dôme ou de Brocken, vous ne trouvez pas ? Dommage qu’aucun train n’y monte...
-
De retour à Cercedilla, le ciel s’éclaircit de plus en plus et en attendant le prochain train nous faisons un tour dans le village. L'édifice le plus ancien est l’église romane de San-Sebastian, dont la construction a commencé au XIIIème siècle.
-
La voie ferrée sort du village en suivant en accotement la Calle Ramon y Cajal, qui honore un professeur espagnol prix Nobel de médecine. Comme beaucoup de personnalités madrilènes, il venait chaque été en vacances à Cercedilla. La rame 442.001 arrive de Cotos sous un ciel encore bien tourmenté.
-
Un quart d’heure plus tard, la 442.001 assure l’avant-dernier départ de la journée pour Cotos. Il y a cinq allers-retours quotidiens sur la ligne, classée C 9 dans le réseau régional madrilène. Les jours de ces belles rames à la mode suisse sont maintenant comptés, car la RENFE a passé au mois de juin un marché avec la firme CAF pour la fourniture de six rames neuves qui les remplaceront.
-
Au sud-est de la gare de Cercedilla, une rame à voie large série 446 de la RENFE part vers Madrid sur un service de la ligne C 8.
-
Au même endroit, une rame à voie métrique série 442 part en direction du Puerto-de-Navacerrada et Cotos.
-
En fin d’après-midi nous allons repartir vers Madrid. La gare de Cercedilla voit passer les trains régionaux pour Segovia et ceux de banlieue de la ligne C 8 pour Madrid, assurés par les automotrices série 446 de la RENFE. Mises en service entre 1989 et 1993 à 170 exemplaires, ces rames sont réparties entre les dépôts madrilènes de Fuencarral, Humanes et Cerro Negro et assurent une grande partie des services de banlieue « Cercanias ».