A la suite d'un premier voyage dans la région de MADRID en janvier 2018, comme j’ai bien apprécié cette ville et sa région, j’y suis retourné cette année au mois de mars. Il s’agissait d’une part de faire un déplacement à Valencia pour charger une nouvelle locomotive pour notre Train des Pignes à vapeur et d’autre part de redécouvrir les voies ferrées du secteur avec un ami qui ne les connaissait pas encore.
Reportage José Banaudo, mars 2020
Nombre de photo(s): 10
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Aujourd’hui à Madrid il fait gris et venteux, c’est une bonne journée pour visiter les transports urbains. Depuis la Puerta-del-Sol où se situe mon hôtel, je pars vers l’ouest de la capitale. Par une série de correspondances, je rejoins la ligne de tramway ML 3 que je parcours jusqu’à son terminus de PUERTA-DE-BOADILLA. Longue de 13,7 km, c’est la plus étendue des trois lignes du « métro léger » madrilène. Le vent qui souffle en rafales fait flotter l’emblème national espagnol.
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De retour vers Madrid, un arrêt à BOADILLA-CENTRO permet de photographier cette rame Alstom « Citadis 302 » dans une ambiance hivernale, alors qu’il commence à pleuvoir. Pour la création de son nouveau réseau de tramways en 2007, la communauté madrilène a commandé soixante-dix rames de ce type mais comme la crise économique n’a pas permis de réaliser toutes les lignes prévues, seule la moitié de l'effectif a été conservée et les rames en excédent ont été vendues au réseau voisin de Parla et à ceux de Jaen, Murcia, Buenos-Aires en Argentine et Adelaide en Australie. Vingt-sept rames n° 101 à 127 sont affectées au lignes ML 2 et 3 à l’ouest de Madrid.
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Toujours sous la pluie, je reprends à Colonia-Jardin la ligne de métro M 10 Puerta-del-Sur - Hospital-Infante-Sofia pour retourner en ville. Sur ce trajet, ouvert par étapes entre 1961 et 2002, le métro longe sur plusieurs kilomètres le parc forestier de la Casa-de-Campo, lieu de détente traditionnel des Madrilènes. Ici deux stations sont établies à l’air libre, avec un véritable bâtiment-voyageurs. C’est le cas à BATAN...
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Puis la station de LAGO, proche du lac de la Casa-de-Campo, avec son bâtiment à clocheton à cheval au dessus des voies : une vraie gare de banlieue à l’ancienne ! Trente rames de construction italienne Ansaldo Breda série 7000 sont en service sur la ligne M 10. Livrées entre 2001 et 2004, elles comportent chacune six éléments, soit deux motrices d’extrémités avec poste de conduite, deux motrices intermédiaires et deux remorques.
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En mi-journée je retourne à l'aéroport de Madrid, direction la ligne de tramway ML 1 Pinar-de-Chamartin - Las Tablas, longue de 5,4 km et mise en service en 2007. Au terminus de LAS TABLAS, sous un ciel qui se dégage enfin, cette rame Alstom « Citadis » 302 va changer de voie. Huit rames numérotées 128 à 135 sont affectées à cette ligne isolée au nord-est de la ville.
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C’est sous terre que nous continuons notre visite à la station PINAR-DE-CHAMARTIN, commune au tramway ML 1 et aux lignes 1 et 4 du métro. La motrice n° 477, de construction belge en 1921, évoque le souvenir des anciens tramways urbains de Madrid dont la dernière ligne a disparu en 1972.
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La station de métro CHAMARTIN, proche de la gare du même nom, héberge un vrai trésor… Sur l'emplacement d’un raccordement inutilisé, deux voies ont été posées l’an dernier pour accueillir une exposition permanente à l’occasion du centenaire du métro de Madrid, dont la première ligne a été inaugurée le 17 octobre 1919 par le roi Alfonso XIII. Six rames représentant les différentes générations de matériels du métro sont exposées, bien disposées pour la photo et accessibles par deux quais. Un bel exemple qui pourrait être suivi par d’autres capitales européennes !
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La superbe rame M 9 + R 9 décorée des armoiries royales, à gauche, représente la plus ancienne génération du métro madrilène. Les rames dites « Cuatro-Caminos » ont été livrées par Carde y Escoriaza en 1919 pour l’ouverture de la ligne 1 Puerta-del-Sol - Cuatro-Caminos sous le haut patronage du roi Alfonso XIII, lui-même actionnaire à titre personnel de la compagnie du métro. La rame de droite est formée de deux véhicules livrés à l’occasion de prolongements successifs de la ligne 2 : la motrice M 122 « Quevedo » produite par la Sociedad Espanola de Construccion Naval en 1927 et la remorque R 103 « Ventas » construite par Euskalduna en 1924.
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La rame M 1121 et 1122 livrée par CAF en 1965, reconnaissable à sa livrée vert et crème, représente un matériel « pré-moderne » du métro madrilène à gabarit étroit, la série 1000 dont certaines unités ont circulé jusqu’en 2002. A gauche on distingue la rame « Salamanca » M 65 + R 65 construite par CAF en 1943 pour l'ouverture de la ligne 4 l’année suivante.
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Après cette visite, pas de temps à perdre, il reste encore une heure pour visiter la centrale thermique PACIFICO. Construite en 1924 en plein Madrid, cette usine a fonctionné jusqu’en 1972 pour fournir au réseau de métro un appoint d’énergie en cas d’alimentation insuffisante depuis le réseau public. Nous arrivons à l’heure où le gardien va fermer les portes mais, voyant notre mine désappointée, il nous permet une rapide visite d’une dizaine minutes. La « nave de motores » (nef des moteurs) abrite trois colossaux groupes diesel de marine Sulzer de 1500 chevaux chacun, couplés à trois alternateurs Oerlikon pour produire du courant 15000 volts monophasé… Je connaissais déjà cet endroit mais je suis toujours autant impressionné ! Et c’est sur cette vision digne d’un roman de Jules Verne que nous conclurons la journée avant de retourner Plaza-del-Sol nous plonger dans l’animation des soirées madrilènes...
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Aujourd’hui à Madrid il fait gris et venteux, c’est une bonne journée pour visiter les transports urbains. Depuis la Puerta-del-Sol où se situe mon hôtel, je pars vers l’ouest de la capitale. Par une série de correspondances, je rejoins la ligne de tramway ML 3 que je parcours jusqu’à son terminus de PUERTA-DE-BOADILLA. Longue de 13,7 km, c’est la plus étendue des trois lignes du « métro léger » madrilène. Le vent qui souffle en rafales fait flotter l’emblème national espagnol.
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De retour vers Madrid, un arrêt à BOADILLA-CENTRO permet de photographier cette rame Alstom « Citadis 302 » dans une ambiance hivernale, alors qu’il commence à pleuvoir. Pour la création de son nouveau réseau de tramways en 2007, la communauté madrilène a commandé soixante-dix rames de ce type mais comme la crise économique n’a pas permis de réaliser toutes les lignes prévues, seule la moitié de l'effectif a été conservée et les rames en excédent ont été vendues au réseau voisin de Parla et à ceux de Jaen, Murcia, Buenos-Aires en Argentine et Adelaide en Australie. Vingt-sept rames n° 101 à 127 sont affectées au lignes ML 2 et 3 à l’ouest de Madrid.
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Toujours sous la pluie, je reprends à Colonia-Jardin la ligne de métro M 10 Puerta-del-Sur - Hospital-Infante-Sofia pour retourner en ville. Sur ce trajet, ouvert par étapes entre 1961 et 2002, le métro longe sur plusieurs kilomètres le parc forestier de la Casa-de-Campo, lieu de détente traditionnel des Madrilènes. Ici deux stations sont établies à l’air libre, avec un véritable bâtiment-voyageurs. C’est le cas à BATAN...
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Puis la station de LAGO, proche du lac de la Casa-de-Campo, avec son bâtiment à clocheton à cheval au dessus des voies : une vraie gare de banlieue à l’ancienne ! Trente rames de construction italienne Ansaldo Breda série 7000 sont en service sur la ligne M 10. Livrées entre 2001 et 2004, elles comportent chacune six éléments, soit deux motrices d’extrémités avec poste de conduite, deux motrices intermédiaires et deux remorques.
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En mi-journée je retourne à l'aéroport de Madrid, direction la ligne de tramway ML 1 Pinar-de-Chamartin - Las Tablas, longue de 5,4 km et mise en service en 2007. Au terminus de LAS TABLAS, sous un ciel qui se dégage enfin, cette rame Alstom « Citadis » 302 va changer de voie. Huit rames numérotées 128 à 135 sont affectées à cette ligne isolée au nord-est de la ville.
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C’est sous terre que nous continuons notre visite à la station PINAR-DE-CHAMARTIN, commune au tramway ML 1 et aux lignes 1 et 4 du métro. La motrice n° 477, de construction belge en 1921, évoque le souvenir des anciens tramways urbains de Madrid dont la dernière ligne a disparu en 1972.
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La station de métro CHAMARTIN, proche de la gare du même nom, héberge un vrai trésor… Sur l'emplacement d’un raccordement inutilisé, deux voies ont été posées l’an dernier pour accueillir une exposition permanente à l’occasion du centenaire du métro de Madrid, dont la première ligne a été inaugurée le 17 octobre 1919 par le roi Alfonso XIII. Six rames représentant les différentes générations de matériels du métro sont exposées, bien disposées pour la photo et accessibles par deux quais. Un bel exemple qui pourrait être suivi par d’autres capitales européennes !
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La superbe rame M 9 + R 9 décorée des armoiries royales, à gauche, représente la plus ancienne génération du métro madrilène. Les rames dites « Cuatro-Caminos » ont été livrées par Carde y Escoriaza en 1919 pour l’ouverture de la ligne 1 Puerta-del-Sol - Cuatro-Caminos sous le haut patronage du roi Alfonso XIII, lui-même actionnaire à titre personnel de la compagnie du métro. La rame de droite est formée de deux véhicules livrés à l’occasion de prolongements successifs de la ligne 2 : la motrice M 122 « Quevedo » produite par la Sociedad Espanola de Construccion Naval en 1927 et la remorque R 103 « Ventas » construite par Euskalduna en 1924.
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La rame M 1121 et 1122 livrée par CAF en 1965, reconnaissable à sa livrée vert et crème, représente un matériel « pré-moderne » du métro madrilène à gabarit étroit, la série 1000 dont certaines unités ont circulé jusqu’en 2002. A gauche on distingue la rame « Salamanca » M 65 + R 65 construite par CAF en 1943 pour l'ouverture de la ligne 4 l’année suivante.
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Après cette visite, pas de temps à perdre, il reste encore une heure pour visiter la centrale thermique PACIFICO. Construite en 1924 en plein Madrid, cette usine a fonctionné jusqu’en 1972 pour fournir au réseau de métro un appoint d’énergie en cas d’alimentation insuffisante depuis le réseau public. Nous arrivons à l’heure où le gardien va fermer les portes mais, voyant notre mine désappointée, il nous permet une rapide visite d’une dizaine minutes. La « nave de motores » (nef des moteurs) abrite trois colossaux groupes diesel de marine Sulzer de 1500 chevaux chacun, couplés à trois alternateurs Oerlikon pour produire du courant 15000 volts monophasé… Je connaissais déjà cet endroit mais je suis toujours autant impressionné ! Et c’est sur cette vision digne d’un roman de Jules Verne que nous conclurons la journée avant de retourner Plaza-del-Sol nous plonger dans l’animation des soirées madrilènes...