TPF 416 - CF de Guë à Menaucourt - 2eme partie

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La revue N° 416 du 03/2023

TPF 416

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Éditorial

Tout se complique...

Le quotidien Le Figaro publiait ce 19 janvier un article intitulé Paris-Alès avec la SNCF : voyage en absurdie, sous la plume de François Delétraz . L’auteur y relate quelques anomalies, mais surtout il s’insurge contre l’absence de clarté sur les difficultés rencontrées lors de correspondances entre le réseau TGV, les TER ferroviaires et routiers, sans oublier les autres transporteurs. Tout commence par un manque d’information, car dans les gares de province, le personnel commercial est rare, voire absent. Les complications rencontrées sont de deux ordres :

L’information : elle est principalement numérique et donc disponible sur smartphone, mais nécessite de consulter plusieurs sites : ouigo.com, sncf-connect.com, ter.sncf.com, lio.laregion.fr, etc... pour avoir les horaires. Finalement, la solution consisterait à utiliser un site australien (rome2rio.com) qui est un planificateur mondial de transport multimodal... !

L’obtention de billets : la multiplicité des opérateurs ferroviaires (la SNCF, les Régions pour les TER, l'État pour les Intercités, Trenitalia et bientôt RENFE) qui ont chacun leur régime de tari cation, complique, ou empêche, la délivrance de titres de transport pour un trajet complet, quand il y a changement entre autorités organisatrices de transport (sans même évoquer un seul billet !). Ce sera surtout difficile pour les parcours terminaux car on y trouve, en plus, des entreprises opérant pour le Département ou l'Agglomération (transports urbains et RER).

Il est donc nécessaire de mettre en place une plate-forme universelle d’informations et d’horaires sur un site unique (français) permettant d'accéder à tous les transports de surface. Dans l'idéal ceci devrait déboucher sur le billet unique, à défaut sur un seul site de délivrance. Le Ministre des Transports, Clément Beaune a évoqué que c'était une de ses préoccupations. À suivre... Il faudrait aussi régler les problèmes survenant à l'occasion de retards provoquant une rupture de correspondance : les billets TER PACA pris à l'avance, faisant suite à un trajet TGV, sont très difficiles à échanger. Les ruptures risquent d’ailleurs de s'amplifier avec la consigne donnée à TER Occitanie de ne plus attendre un TGV en retard, comme le pratique Transilien, depuis de longues années, pour toutes les correspondances. Actuellement la SNCF assure une nuit d'hôtel s’il n’y a pas d’autre solution, mais qu'en sera-t-il avec des opérateurs différents ?

La numérisation ne serait donc pas la simplification annoncée, et le XXIe siècle l'époque de la communication ?

Il y a 50 ans, quelques jours avant la fermeture du réseau des SE de la Baie de Somme, le guichet de la Gare du Nord m'avait délivré simultanément sans problème 2 tickets carton pour Cayeux-Brighton. L’un SNCF pour St-Valery-Canal et l’autre de cette gare à Cayeux, ligne exploitée par les CFTA. Ce n'était pas le billet unique, mais côté pratique, le compte y était. Quant à l'information, celle donnée par le Chaix était complète en un seul document. On y trouvait sous la rubrique RÉSEAUX DIVERS, les chemins de fer secondaires, services routiers, etc... en correspondance avec la SNCF, y compris les services maritimes.

Sans aller jusqu'au « C'était mieux avant », ce siècle de la communication devrait au moins tenter le « C'est pas plus mal qu'avant ». On s’en contenterait dans un premier temps...

 

Retour sur le dossier Saint-Germain-en-Laye et sur la longue genèse du T 13

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Cette compagnie exploitait les lignes à voie normale de Pontorson au Mont- Saint-Michel (voir CFRU n° 271 paru en 1999), de Cherbourg à Barfleur (ex-CFM Compagnie des Chemins de fer de la Manche), de Valognes et Montebourg à Saint-Vaast-la-Hougue et Barfleur (ex-CFD réseau de la Manche).

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