CFRT 400 - Numéro spécial

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La revue N° 400 du 06/2020

CFRT 400 - Numéro spécial

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Numéro spécial : 68 pages

LE 400ÈME…

JP Lescat et JP Comes

En rédigeant l’éditorial de ce numéro exceptionnel, je suis partagé entre pérennité et précarité.

Pérennité, puisque j’ai l’honneur de présenter ce numéro 400. Qui aurait osé dire tout haut en 1957 (même en le souhaitant tout bas) en voyant la sortie du n° 1, qu’en 2020, non seulement la FACS serait toujours là en tant qu’un des acteurs majeurs du patrimoine ferroviaire, mais que sa revue aurait pris une telle importance ? Et ceci au moment où la presse ferroviaire ne se porte pas trop bien. Certains s’étaient étonnés de notre ligne rédactionnelle axée sur les « secondaires » en pensant qu’on aurait vite épuisé le sujet. Non seulement ce n’est pas le cas mais la rédaction dispose de bien plus d’un an d’articles en stock (malgré l’augmentation de notre pagination) et d’autres sont en préparation. Il me faut ici remercier tous ceux qui concourent à l’élaboration de CFRT. Tout dans ce numéro montre combien les idées que nous partageons se sont développées et ont progressé.

Jacques Pèrenon nous présente la première partie de sa rétrospective des 400 numéros de la revue, et termine la saga du précurseur CFTM. Jean-Pierre Comes expose en détail l’épopée de la constitution du patrimoine de notre association, qui est un des premiers de France, et qui roule, tractionne, fume, grâce aux réseaux à qui nos engins sont confiés. Le travail de mes prédécesseurs à la tête de la FACS a permis d’en arriver là où nous en sommes, efforts couronnés par la Reconnaissance d’Utilité Publique de notre organisation. À Claude Wagner ont succédé : René Hulot de 1962 à 1993, puis le Dr Simonnet et Claude Bouchaud.

Précarité: les évènements récents de confinement nécessités par l’irruption du coronavirus nous montrent que nos activités sont très facilement « bousculables » et fragiles, parce que basées sur la nécessité de continuité pour exister. Ceci rend encore plus exemplaire le fait que nous en soyons au numéro 400… Notre revue est parue sans aucun retard pendant cette période grâce à notre rédaction, mais aussi à notre infographiste, à notre imprimeur et au routeur. Les répercussions sur le transport ferroviaire ont été développées par ailleurs, mais je voudrais évoquer le sujet, certes moins grave, de nos réseaux fédérés au sein de l’UNECTO, qui entretiennent et exploitent nos locomotives et voitures. Pour la plupart d’entre eux la saison 2020 se présentait plutôt bien.  Mais c’est au minimum 2 mois de chiffre d’affaire, d’une saison qui en compte 4ou 5, qui sont occultés et on ne sait pas quelle sera la fréquentation à compter de la réouverture qu’on observe actuellement à partir du 15 juin. Des dépenses supplémentaires sont causées par la mise en place des moyens de barrière et de distanciation. Tout ceci ne permettra pas de dégager ce qui était prévu pour les investissements sur les infrastructures, le matériel et le patrimoine.

L’UNECTO a rapidement pris différentes mesures pour ses adhérents en créant notamment un fonds de solidarité, en n’appelant qu’une partie de la cotisation 2020, et en organisant plusieurs vidéo-conférences avec les réseaux. À part quelques difficultés, il en ressort que nos chemins de fer touristiques, grâce à leur réactivité, surmonteront cette épreuve sans gros dégâts, même si beaucoup s’attendent à voir leurs recettes diminuer de 50%.

André de Marco, l’administrateur de la FACS délégué au fonds documentaire,(le plus âgé dans le grade), remarque que la revue est une remarquable encyclopédie des secondaires, encore incomplète, mais qu’heureusement il reste du travail à faire. On ne peut qu’encourager, ceux, qui voudront bien y participer et remercier tous les présidents, administrateurs et auteurs, qui depuis 63 ans ont œuvré pour la FACS. 

Du Bulletin au magazine, rétrospective des 400 N° de la revue de la FACS depuis 1957

Par Jacques Pérenon

En janvier 1957 paraissait le premier bulletin de liaison d’un nouveau club rassemblant une poignée de passionnés des chemins de fer secondaires et des tramways, lequel deviendra officiellement trois mois plus tard la FACS, Fédération des Amis des Chemins de Fer Secondaires. 

Aujourd’hui, le numéro 400 de cette même publication, rebaptisée en 1969 « Chemins de Fer Régionaux et Urbains », puis en 2005 « Chemins de Fer Régionaux et Tramways », mais toujours éditée par la FACS, vient d’arriver dans votre boîte aux lettres

 Imprimé sur du papier de qualité, fort de ses soixante pages d’articles passionnants illustrés de documents souvent inédits, ce magazine n’a bien évidemment plus rien à̀ voir avec les feuillets dactylographies de 1957, mais l’esprit de ses concepteurs, la défense et la sauvegarde des chemins secondaires et des tramways, est toujours présent même si le monde des transports a profondément évolué au cours des six dernières décennies. 

En 2020, on parle désormais de chemins de fer régionaux et d’exploitations touristiques tandis que le tramway, vilipendé et massacré durant les « trente glorieuses », a effectué́ un retour à̀ la fois triomphal et inespéré, retour illustré par l’inauguration du 27e réseau français (Avignon) en octobre dernier. 

À l’occasion de la parution du « 400 » de juillet 2020, jetons un coup d’œil à la fois nostalgique et admiratif sur l’évolution de notre revue préférée et feuilletons ensemble les quatre cents numéros publiés de 1957 à 2020, période au cours de laquelle le bulletin ronéotypé des débuts héroïques s’est transformé progressivement en un magazine « professionnel ». 

Précisons que dans cette série d’articles, que vous découvrirez au l des prochains numéros de CFRT, nous nous attacherons principalement à évoquer l’évolution de la présentation de la revue, tout en citant néanmoins les faits rédactionnels les plus marquants. 

La FACS et le Patrimoine Ferroviaire une longue histoire...

L’état du matériel de la FACS - Patrimoine Ferroviaire décrit ci-dessous est celui arrêté au 30 juin 2020. Il nous a semblé utile d’évoquer les quelques sorties, ou échanges de locomotives préalables à cette date, ainsi que certaines entrées qui ne se sont pas réalisées. Tout a débuté il y a plus de 60 ans, et déjà quelques informations sont floues, voire contradictoires. Nous avons essayé de trancher ou à̀ défaut de signaler les « anomalies ». L’historique des engins en exploitation commerciale initiale n’est pas le propos de cette note, mais plutôt de décrire les péripéties de leur sauvetage, et les pérégrinations laborieuses pour d’abord les abriter, puis ensuite les faire circuler si possible. À travers ces quelques récits, il s’agit pour nous de rendre hommage à̀ nos prédécesseurs, pour leur prescience et leur ténacité car dès 1957 la FACS s’est préoccupée de la conservation de matériel ferroviaire. Dans le n° 67 (début 1965) de notre revue qui s’appelait alors « Chemins de Fer Secondaires », René Hulot, président de la FACS, exposait : « Dans cinquante ans, si ce matériel est maintenu en état, on aura peut-être oublié que des associations ou des amateurs, tous privés, auront été les sauveteurs d’un matériel qui aura alors une grande valeur historique ». 63 ans après, rien n’est oublié, et c’est toujours la principale préoccupation de la FACS, devenue organisation Reconnue d’Utilité Publique. Ce qui était le rêve de René Hulot et de Maurice Geiger dès les années 60 est maintenant réalisé !

Quelques anecdotes ont été prises en compte pour venir alléger des propos parfois répétitifs, et aussi pour montrer les difficultés des bénévoles et les prouesses déployées pour les surmonter. Nous avons également tenté de démêler « l’affaire de Verneuil ». Une note sur Paul Frot a semblé à nouveau nécessaire pour expliquer pourquoi 5 machines FACS portent les plaques de cette entreprise. Mais nous avons bien conscience que des erreurs, ou des manques, se nichent encore ici ou là malgré la relecture attentive de membres émérites de la FACS, des responsables des associations à qui est con é notre matériel, et d’autres amis... Et puis il nous est apparu indispensable de publier à nouveau le texte que notre président honoraire, fondateur de la FACS, Claude Wagner, a écrit en 1964. 

Meyzieu, les pionniers de la voie de soixante - troisième partie

    • La fin du petit train de Meyzieu (1969 - 1970) 
    • Quinze ans de tergiversations (1971 - 1985) 
    • Le CFHR ou la renaissance de la voie de soixante (1986)

Les pages du modélisme avec l'UAICF

    • "Le module Junior" la découverte du modélisme pour les plus jeunes
    • X2100, X2200 après Lima, aujourd'hui Jouef.

L’actualité des chemins de fer touristiques

    • Chemin de fer de la Haute-Auvergne
    • La Mure
    • Tramway du Mont-Blanc
    • Pacific-Vapeur-Club
    • Château-la-Vallière

L’actualité des chemins de fer régionaux

    • Réouverture Perpignan – Villefranche
    • Occitanie : Mise en service d’un Régiolis en livrée « LiO »
    • Train de nuit Paris – Briançon
    • Dernière minute
    • Marseille – Aix-en-Provence
    • Des projets pour rêver un peu... Bordeaux – Lyon
    • Alès – Bessèges
    • Glos-Montfort – Honfleur 
    • Cerdagne
    • Corse
    • Chemins de fer de Provence
    • Autriche : Achenseebahn 
    • Équateur
    • Italie : Trento – Malé – Mezzana 
    • Suisse : Chemins de fer du Jura, Chemins de fer Rhétiques 
    • U.S.A. : Le chemin de fer à crémaillère le plus haut du monde va fonctionner à nouveau en 2021. 

L’actualité des tramways