TPF 424 - Riom-Volvic - le matériel du TMB - un siècle de traction thermique
La revue N° 424 du 07/2024
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Editorial
Par Henri Tenoux
Quel plaisir !
Devant prendre le train et toujours prévoyant, vous arrivez à la gare avec un peu d’avance. Le car ou le bus qui vous y ont emmené vous laissent à proximité du bâtiment. Un ami ou un taxi vous ont accompagné ? ils peuvent stationner et si vous êtes venu en voiture, il y a des places de stationnement. Vous entrez dans une salle des pas perdus accueillante avec des bancs pour attendre. Le guichet est ouvert et un employé vous rassure : votre train est bien à l’heure. Un peu insouciant, vous n’avez pas pris la précaution d’acheter votre billet en avance : qu’à cela ne tienne, l’employé peut vous le délivrer rapidement. Vous voilà pris d’un besoin pressant ? Des « commodités » pour hommes ou femmes sont ouvertes et propres pour que vous puissiez y satisfaire.
Vous pouvez aussi admirer tranquillement les parterres fleuris entretenus amoureusement par le personnel de la gare qui participe au concours des gares fleuries que votre hebdomadaire ferroviaire favori organise chaque année. Votre train arrive sur le quai d’en face ? Le passage planchéié est là pour que vous traversiez les voies sans encombre. Une sonnerie et un feu lumineux vous mettent en garde quand un train arrive. Là aussi des bancs propres vous permettent d’attendre l’arrivée du train et s’il pleut vous pouvez vous réfugier sous un abri.
Mais tout cela n’est bien souvent plus qu’un rêve...
Votre bus ou votre car vous laisse dans une gare routière ou un « hub » éloigné. La peur de rater votre train vous fait vous dépêcher et si vous n’êtes plus tout jeune et qu’en plus vous avez un bagage – heureusement les fabricants ont-ils prévu de les doter de roulettes – vous arrivez devant la gare, essoufflé. Une chance : vous êtes pendant les rares créneaux horaires où elle est ouverte. Vite rentrons ! Mon train est-il à l’heure ? Zut le guichet est fermé. Personne pour me rassurer. Ah si ! Il y a un employé, mais c’est un « agent de circulation » qui normalement ne doit pas avoir à faire avec le public. Il vous rassure quand même aimablement en vous disant que vous auriez pu trouver le renseignement sur le tableau lumineux affiché sur le quai ! Heureusement vous avez votre billet car sinon il vous aurait fallu vous servir de l’automate présent lui aussi sur le quai ... pratique en cas de mauvais temps et pour autant que l’appareil ne soit pas en dérangement ! Une chance : pas de besoin pressant à satisfaire car les WC sont fermés. Pour ouvrir, scannez le QR code de votre billet afin d’éviter les intrus. Le train arrive sur le quai d’en face : surtout suivons les consignes affichées et ne traversons pas les voies ; c’est dangereux ! Un ascenseur permet de rejoindre la passerelle. Misère, il est en panne ! Il ne reste plus qu’à gravir, le bagage à la main, la double volée d’une vingtaine de marches de l’escalier métallique permettant de rejoindre la passerelle. Il faut se dire qu’un peu d’activité physique c’est bon pour la santé. Merci la SNCF de prendre soin de la mienne !
Mais.... Que fait donc ce conducteur qui gare sa voiture juste devant, sur la place de la gare ? Il vient chercher son colis qu’une entreprise de vente en ligne a fait déposer dans des casiers spécialement aménages. C’est tellement plus pratique!
Devinez ce que vous allez peut-être trouver en ouvrant votre casier : un bon gratuit pour billet de train, histoire de vous le faire redécouvrir ! Merci la SNCF, merci les aménageurs de penser à nous faciliter la vie !
« SNCF : Le progrès ne vaut que s’il est partagé par tous ».
Le chemin de fer de Riom à Volvic et son matériel roulant
Par Yves Artur
Le chemin de fer de Riom à Volvica fait l’objet en 1968 d’un excellent article paru dans le numéro 87 de la revue de la FACS, alors intitulée « Chemins de Fer Secondaires », sous les signatures de J. Chapuis et de P. Goumault. La découverte de nombreux éléments originaux, en parti- culier en ce qui concerne l’histoire du matériel moteur de cette courte ligne auvergnate, nous a conduit à rédiger la présente étude en évitant des redites inutiles. Nous avons également bénéficié des recherches menées par Jean-Pierre Naud, en collaboration avec Roger Fayet (1928-2020), sur l’exploitation de la pierre à Volvic et sur le Riom-Volvic ; nous l’en remercions vivement ici.
Historique, construction et brève description de la ligne
Une exploitation constamment déficitaire
Le matériel roulant et ses vicissitudes
Étude sur le matériel roulant du tramway du mont Blanc existant encore en 2022
Par Jacques Willigens.
Les locomotives à vapeur
À l’origine de la compagnie, le parc des locomotives à vapeur du TMB est constitué par deux locomotives n° 1 et 2, livrées en novembre 1907.
Elles participent aux travaux de construction de l’infrastructure et permettent l’exploitation de la ligne dès son ouverture jusqu’au col de Voza en 1909. Elles sont rejointes par les n° 3 et 4 livrées en 1910.
Ces quatre locomotives identiques sont construites par SLM (Schweizerische Lokomotiv- und Maschinenfabrik) à Winterthur en Suisse sous les numéros 1838 et 1839 pour les deux premières et 1990 et 1991 pour les deux suivantes.
Une dernière unité neuve est livrée en 1911 sous le numéro 5 au TMB et 2185 chez SLM. Une sixième locomotive est livrée en 1927…
L’AFAC et TRAIN ACCESS sur le GOLDEN PASS EXPRESS...
ou comment passer de la voie normale à la voie métrique sans changer de voiture
Par Gilbert Lafargue
L’AFAC et Train Access ont conjointement organisé un voyage en Suisse du 25 au 29 avril 2024. Le groupe, basé à Lausanne, a pu rayonner et visiter entre autres l’atelier du MOB à Chernex, celui des TPC à En Châlex, près d’Aigle, le centre d’exploitation ouest des CFF, le tunnel de base du Lötschberg, affréter une automotrice historique de l’association GFM-Historique, s’informer des projets d’extension des transports publics de la région lausannoise (TL) et, nec plus ultra, découvrir le Golden Pass Express du MOB…
Déjà un siècle de traction thermique
Par Paul Carenco
Le moteur à vapeur fut le seul à être utilisé pendant la quasi-totalité du XIXe siècle. Il s’améliora constamment, permit le développement des chemins de fer mais aussi de l’industrie et de la navigation ; il se fait plus accessible, plus commode et fut le moteur des premières automobiles. Ce court article veut simplement rappeler les tentatives faites il y a 100 ans pour utiliser le moteur thermique dans le domaine ferroviaire et en particulier sur les chemins de fer secondaires.
Les actualités des chemins de fer touristiques, régionaux et urbains
Prolongement de la ligne 11 du métro parisien (voir l'album photos)
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