TPF 423

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La revue N° 423 du 05/2024

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Editorial

Par JP. Comes - Rédacteur en chef

RAILCOOP

Un litige opposait RAILCOOP aux Ateliers ACC M de Clermont- Ferrand où se trouvent ses deux X 72500 pour expertise. Les ACC M réclamaient 880 000 € de frais de stationnement et ont exercé un droit de rétention empêchant de réaliser la vente de ces rames, que RAILCOOP indique signée, et dont le montant devait alimenter son plan de redressement. Saisi pour régler ce di é- rend, le tribunal de commerce de Clermont-Ferrand a condamné RAILCOOP le 21 mars 2024. Au terme des 6 mois de mise sous administration judiciaire, le tribunal de commerce de Cahors a tenu une audience relative à la procédure collective concernant RAILCOOP le 15 avril 2024. Le jugement a été mis en délibéré au 29 avril et, si nous n’en connaissons pas la teneur au moment de la rédaction de ces lignes, la liquidation de la coopérative est probable, y compris selon un communiqué de RAILCOOP. Ceci mettra n, certes prématurément, à une épopée dont l’issue deve- nait de plus en plus incertaine. RAILCOOP n’a pas fait appel de la décision du tribunal de commerce de Clermont-Ferrand alors que ses dirigeants l‘estiment inique et incompréhensible. Il est vrai- semblable que cela n’aurait rien changé à son destin, mais ne pas recourir au moyen de contester un jugement fait qu’on l’avalise et il semble qu’il y ait ici contradiction. FACS-Patrimoine Ferroviaire a été sociétaire précoce de RAILCOOP et regrette la n de cette expérience intéressante, mais peut-être un peu brouillonne.

Dans ce numéro

Guillaume Benoist et Eric Bettega nous détaillent la petite histoire peu connue et originale d’un tournage de lm par Léon Gaumont en 1902 sur le SGLMG. Malgré ses trois ouvrages magistraux sur le Sud France, José Banaudo fait toujours des découvertes sur ce réseau. Il nous livre l’histoire des quatre voitures « jardinières » du réseau du littoral venues de la banlieue parisienne. Yves Dreux avait con é à notre rédacteur Frédéric Dufetrelle une étude d’après les écrits d’Hubert Mozaive sur l’exploitation du réseau betteravier de l’Aisne. Un récit intéressant car si on trouve des descriptions des matériels et installations de tels réseaux, il est moins fréquent de pouvoir lire une description du quotidien de l’exploitation pendant une campagne de collecte de betteraves. Les NOUVELLES toujours aussi copieuses, regroupées et rédi- gées par les rédacteurs habituels, terminent ce numéro qui paraît alors que les chemins de fer touristiques et historiques reprennent leurs sorties pour la saison 2024.

NOUVEAU PRIX 15 euros

Silence, on tourne ! Un bien étrange convoi en gare de La Motte-d’Aveillans...

Quand la Gaumont tournait sur le SGLMG

Guillaume Benoist, directeur du Musée matheysin,et Éric Bettega.

« Jardinières » et « Baladeuses » sur le littoral varois

Par José Banaudo

Le littoral du département du Var, avec son climat plutôt clément, se prêtait bien à voyager en train dans des voitures découvertes. Dix véhicules de ce type, baptisés ici « jardinières », était employés par l’ancienne Compagnie des Che- mins de fer du Sud de la France sur ses lignes d’intérêt local Toulon – Saint-Raphaël et Cogolin – Saint-Tropez. Dans le même secteur, deux lignes industrielles utilisaient aussi des voitures ouvertes, mais pour transporter des ouvriers et non des touristes. Comme les archives sont très incomplètes, y compris dans les dépôts o ciels, nous avons essayé de faire le point sur ces matériels mal connus en fonction de la documentation disponible.

Les dernières années de l’exploitation ferroviaire betteravière sur le Réseau mixte des Ardennes... et dans l’Aisne

Par Hubert Mozaive† et Yves Dreux†

 

Les actualités des chemins de fer touristiques, régionaux et urbains

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